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Interdiction ablation

Interdiction de l’Ablation des Glandes Anales
Depuis le 1er mai 2004, et l’entrée en vigueur en France de la Convention Européenne pour la Protection des Animaux de Compagnie, l’ablation des glandes anales pour supprimer l’odeur qu’elles dégagent est interdite ! L’article 10 de cette convention, relatif aux interventions chirurgicales, énonce :
Les interventions chirurgicales destinées à modifier l’apparence d’un animal de compagnie ou à d’autres fins non curatives doivent être interdites et en particulier :

la coupe de la queue*;
la coupe des oreilles;
la section des cordes vocales;
l’ablation des griffes et des dents.
Des exceptions à cette interdiction ne doivent être autorisées que :
– si un vétérinaire considère une intervention non curative nécessaire soit pour des raisons de médecine vétérinaire, soit dans l’intérêt d’un animal particulier;
– pour empêcher la reproduction.
Les interventions au cours desquelles l’animal subira ou risquera de subir des douleurs considérables ne doivent être effectuées que sous anesthésie et par un vétérinaire, ou sous son contrôle. Les interventions ne nécessitant pas d’anesthésie peuvent être effectuées par une personne compétente, conformément à la législation nationale.
* Réserves émises par la France à la ratification de la convention : En application du paragraphe 1 de l’article 21 de la Convention, le Gouvernement de la République française déclare ne pas être lié par l’alinéa a du paragraphe 1 de l’article 10.
La liste des opérations interdites n’étant pas exhaustive, l’ablation des glandes anales du furet, hors certains cas où la santé de l’animal l’impose (exemple : infection des glandes anales), doit donc être considérée comme une opération dite de convenance, et se trouve de ce fait interdite.
La Direction Générale de l’Alimentation, branche du Ministère de l’Agriculture qui s’occupe de la santé et la protection animale, a statué sur ce point sur demande du CFAF, et a déclaré opération de convenance l’ablation des glandes anales du furet, ce qui de fait, rend sa pratique interdite hors raison médicale.

 

La SNCM

Après le refus en 2005 par la SNCM d’embarquer un furet en cabine, le CFAF leur a envoyé un courrier pour leur faire remarquer que le furet était bel et bien un animal domestique légalement reconnu en France, et qu’il n’y avait aucune raison pour refuser d’embarquer des furets du moment qu’ils respectent les règles sanitaires en vigueur pour aller en Corse . Un mois et demi après l’envoi du courrier, le CFAF a reçu une réponse de la SNCM qui s’était renseigné auprès des DDSV concernées pour connaître les modalités de transport. Suite à ce courrier, ils ont donc confirmé que les furets pourraient voyager gratuitement dans la voiture mais également en cabine avec leurs maîtres.