Le furet est un petit carnivore de la famille des mustélidés (Mustela putorius furo). Il n’existe pas à l’état sauvage, si vous pensiez l’avoir aperçu, il s’agissait plus probablement d’un proche cousin tel que la fouine, le putois ou l’hermine.
Il est officiellement considéré comme carnivore domestique depuis 1994, au même titre que le chien et le chat. Sa domestication date de 2000 ans, d’abord pour ses aptitudes à chasser les nuisibles et plus précisément pour la chasse aux lapins, il fut également exploité pour la production de fourrure et comme animal de laboratoire.
C’est aux États-Unis qu’il devient animal de compagnie il y a une quarantaine d’années car sa petite taille et sa discrétion permettent de le maintenir en intérieur sans attirer l’attention dans les villes où chiens et chats sont interdits dans la plupart des logements. En France, il entre dans nos foyers au début des années 80, avec 1 million d’individus, il est actuellement le 3ème animal de compagnie préféré des français.
Vivre avec un Furet
La personnalité d’un furet est assez attirante car il est vif, curieux, espiègle, joueur, toujours en action lorsqu’il est éveillé, il est très intéressant à observer. Ce qui ne l’empêchera pas de venir chercher caresses et câlins et d’éventuellement s’endormir sur son maître.
D’un autre côté, il est aussi gros dormeur (18 à 20 heures par jour selon l’âge et la saison), il s’adapte facilement aux horaires de son maître. Il n’a pas besoin de sortir à l’extérieur, quelques heures de liberté dans l’appartement lui conviennent. Son petit gabarit (600 g à 1,200 kg pour une femelle, 1 à 2 kg pour un mâle) permet de le déplacer facilement. C’est également un animal silencieux qui ne dérangera pas les voisins et rajoutons qu’il cohabite facilement avec chien ou chat avec un peu d’entraînement (éviter les rongeurs et les oiseaux dont il peut faire son dîner).
Les points négatifs de ce petit voleur sont à considérer avec attention avant de l’acquérir.
Sa petite taille le prédispose aux accidents domestiques et son besoin d’explorer exacerbé lui joue parfois des tours, il se retrouve souvent dans des situations dangereuses. Il peut chuter dans le vide, se perdre dans les canalisations, s’électrocuter en grattant les fils d’un appareil électroménager, etc. Il faudra donc le surveiller de très près lors de ses sorties et sécuriser son aire de jeu et d’exploration.
S’il ne fait pas de dégâts, il est expert pour certaines bêtises comme creuser le matelas en mousse du canapé ou déterrer les pots de fleurs, etc. Si votre logement est ouvert sur l’extérieur, il faudra vous organiser car il ne sait pas revenir et s’égare facilement.